A l'assaut du patrimoine (premier jour)

N'ayant pas vraiment eu l'occasion de profiter de ces journées du patrimoine quand je travaillais et que j'avais une tonne de choses à faire le week-end, cette fois-ci j'ai décidé de me rattraper...
Pour cette première expédition, j'ai ciblé le quartier du Marais qui n'est pas loin et qui présente une grande concentration de sites. Me voilà donc partie de bon matin samedi vers 11h (oui, faut pas exagérer non plus...) avec une liste de quelques objectifs et un plan du quartier. 
Première étape : l'Hôtel de Ville où je suis entrée sans la moindre attente et sans regrets car franchement, ça vaut vraiment le coup d'oeil (visite virtuelle)

Bibliothèque

Salle du Conseil

Bureau du Maire

N'ayant pas eu le courage de patienter 2h devant l'Hôtel de Lauzun, je me suis donc contentée de la visite en ligne...


Suivant mes notes et une bonne intuition je me suis ensuite rendue à l'Hôtel de Beauvais, aujourd'hui Cour administrative d'appel de Paris, qui ne manque pas de charme et dont le souterrain médiéval est magnifique. 

La visite était commentée par un conférencier bénévole de l'association Paris historique et, comme c'était vraiment très passionnant, j'ai récupéré leur brochure des autres sites commentés pendant ces 2 journées...
C'est sympa tout ça mais ça creuse quand même : j'ai repris des forces en dégustant un délicieux sandwich yiddish de la boutique jaune

avant de poursuivre mon aventure jusqu'à la société des cendres rue des Francs Bourgeois (lecteurs de Telerama voir sortir page 34) fondée au milieu du XIXe pour récupérer et traiter les débris de métaux précieux, mémoire d'un passé industriel dans ce quartier (ma seule file d'attente également, environ 1h...)
J'ai continué ma promenade avec l'Hôtel de Marle (centre culturel suédois) et terminé par l'Hôtel de Chavigny, devenu la première caserne des sapeurs pompiers de Paris, créés par Napoléon en 1866 et Tipoulet il aurait bien aimé parce que j'ai vu des vrais pompiers et des vrais camions (même des vieux...) qui sont, pour l'anecdote, plus étroits que dans les autres casernes afin de passer par les portes dimensionnées pour des carrosses ainsi que dans les rues étroites du quartier...