Le week-end des mamies

Tatie E est arrivée vendredi matin à Paris et j'avais réfléchi à un petit programme susceptible de nous plaire à toutes les deux...
Pour bien commencer, nous avons fait un déjeuner de crêpes au Breizh Café (où j'avais pris la précaution de réserver une table car le lieu est toujours bondé)

avant de nous rendre au musée Cognacq-Jay pour voir "le siècle d'or de l'éventail" où nous avons admiré 70 pièces d'exception. Accessoires de mode raffinés, ces éventails sont des objets d'art et d'inventivité (éventail lorgnette, éventail pliant, éventail coquin, etc...)

puis à la Galerie des Bibliothèques où sont exposées des photos de Charles Lansiaux, "Paris 14/18, la guerre au quotidien", qui montrent la vie des parisiens durant la Grande Guerre : le ravitaillement, l'information, le soin aux blessés, etc... 
Notre grand-mère maternelle était elle à Paris pendant la guerre, où bien rentrée dans sa famille en Avignon avec sa première fille âgée d'à peine un an lors de la déclaration, tandis que notre grand-père était au front ? Nous ne lui avons jamais demandé, ni à maman et la question demeurera probablement sans réponse...

Un stop à L'éclair de génie, sur le chemin du retour, pour finir la journée en douceur...

Chocolat grand cru et caramel beurre salé, tous deux délicieux...

Samedi, direction le Marais encore pour explorer "le roman d'une garde-robe" au musée Carnavalet. Un chapitre de l'histoire de la mode parisienne à travers la garde-robe d'Alice Alleaume, femme élégante et première vendeuse de la maison Chéruit entre 1912 et 1923

Puis, dans un genre différent, "Les mots en quête d'images", à la bibliothèque Forney où nous avons eu la chance d'arriver à temps pour une visite guidée par Vincent Pachès, auteur des textes et commissaire de l'exposition. 

Un texte, une illustration unique et la magie de la rencontre opère...

 

Dimanche, changement de quartier pour découvrir "1925, quand l'art déco séduit le monde" à la Cité de l'architecture et du patrimoine. Au lendemain de la Grande Guerre, l'art déco enterre à son tour l'ancien monde, les années folles succèdent à la belle époque : lumière électrique, vitesse, technique bouleversent définitivement le cadre de vie...

Bugatti type 40 - 1927

Le paquebot Normandie

Papa était allé au Havre, avec son père, où il a eu l'occasion de se trouver sous le Normandie, le plus grand paquebot du monde alors en cale sèche, le 3 mai 1936. Du haut de ses 8 ans, il a dû lui paraître bien grand à 38 mètres de profondeur (j'admire les gens qui mettent des annotations au dos des photos...)

Nous sommes rentrées alors que le carnaval de Paris défilait rue du Faubourg du Temple mais c'était vraiment nul, rien à voir avec celui de 2012

Malgré cet agenda bien rempli Tatie E, qui ne reste jamais sans rien faire, a quand même trouvé le temps de tricoter une tenue de poupée ;)