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dimanche 20 mai 2012

Encore dans la nature

Toujours dans le cadre de la Fête de la nature, le vendredi j'ai suivi la visite "la nature au parc des Buttes-Chaumont
Notre guide, vraiment passionnant et passionné (il m'a bluffée en reconnaissant les chants des oiseaux même sans les voir), nous a fait une présentation de presque 3 heures sur le parc et, alors que je pensais le connaître par coeur, j'ai encore beaucoup appris sur sa flore et sa faune.




C'est le parc parisien le plus riche en essences de toutes sortes et ce vaste milieu végétal très diversifié offre abris et nourriture aux oiseaux sédentaires ainsi qu'aux migrateurs et hivernants...
Une gestion différenciée, qui permet de ne pas tout traiter en pelouse mais de laisser des parcelles de friches, va dans le sens de la protection de la vie sauvage.




En dehors des oiseaux les plus connus (corneilles, moineaux, pigeons, pies, merles), et parmi les 33 espèces qui nichent ici, nous avons, notamment, pu observer des éperviers en vol au dessus de nous, des grives musiciennes, des pinsons, des verdiers, des grimpereaux, des troglodytes mignons, des mésanges à longue queue et mésanges charbonnières, des rougegorges, des sittelles torchepot, des pics epeiche, des accenteurs mouchetdes bernaches du Canada. A part ces 2 derniers, je n'ai pas pu faire des photos car ils sont trop rapides pour moi, mais heureusement que j'ai pris des notes car j'aurais eu du mal à m'y retrouver...



Parmi les espèces rares à Paris, il y également des chouettes hulotte mais elles dormaient, bien cachées ;-)
Concernant les mammifères du parc, il y a des chauves-souris sous les tunnels de la petite Petite Ceinture et, des renards qui suivent les voies ferrées, parait-il...


Le dimanche, de bon matin, je suis repartie pour visiter "la nature au Père-Lachaise", où j'ai retrouvé le guide de la première sortie et un petit groupe d'une dizaine de personnes.
Ce cimetière avoisine les 44 hectares sur lesquels on dénombre 4000 à 5000 arbres ainsi que plus de 400 plantes. Cet environnement favorise la nidification (22 espèces nicheuses) et la nourriture de nombreux oiseaux.
Nous nous sommes principalement intéressés à la plus vieille partie du cimetière où la végétation spontanée s'installe entre les tombes, dans les jardinières délaissées et sur le haut des monuments (photo 4)...


Notre parcours nous a fait passer devant les tombes de Gilbert Bécaud et Victor Schoelcher (un petit oiseau, dont j'ai oublié le nom, est sorti de la sculpture)


Je n'ai pas vu de chats, ni de fouines, ni d'écureuils qui habitent le cimetière mais de nombreux papillons (il y a ici 100 espèces) et un gendarme


Sur ma lancée, en fin de semaine, je suis allée voir le plus vieil arbre de Paris (411 ans), un robinier, ou faux acacia, qui trône dans le square René-Viviani. Originaire d'Amérique du Nord, il doit son enracinement parisien au botaniste Jean Robin, jardinier du roi, qui l'a planté en 1601. Haut de 15 mètres, il possède un large tronc de 3,50 mètres de circonférence et penche beaucoup (un bloc de ciment le maintient debout)...


Pour finir, je me suis fait deux cadeaux, ces belles balades m'ayant donné envie d'observer tous ces oiseaux de plus près ;-)

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