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jeudi 31 octobre 2013

Vieilles branches et jeunes pousses

L'idée a germé à partir de cet arbre confectionné par l'un de mes enfants pour l'école, sur lequel un des grands-parents n'a pas l'air très sérieux d'ailleurs, cherchez l'intrus...


Tatie E et moi avons la chance de conserver des photos de quelques uns de nos arrière-grands-parents, du côté de papa


et de maman



Mais, comme je ne suis pas très douée pour l'archivage de documents et qu'ils finiront probablement, dans le meilleur des cas, par moisir dans une cave, j'ai pensé que ce serait une bonne idée d'organiser tous ces souvenirs de famille sur un arbre qui serait plus explicite que des annotations sur les personnes et les liens de parenté entre elles...

Enfin, il me semble important que mes petits-enfants, qui ne vivront peut être jamais en France, puissent retrouver une trace de leurs racines européennes et comprendre comment la famille, parfois recomposée, s'articule
C'est bien parce que tous ces ancêtres (parmi d'autres) ont existé que nos petites merveilles sont là aujourd'hui...

J'ai trouvé une application gratuite, pratique et plutôt ludique (sur iPad, c'est à la portée des enfants), alors, en collaboration avec Tatie E (qui avait déjà fait des recherches sur la généalogie de la famille) d'une part et papy B d'autre part, nous avons commencé à édifier deux arbres qui contiennent de précieux documents


Du côté de maman

Du côté de papa


Ce chantier reste en construction et j''espère que ces arbres continueront à s'enrichir, d'ancêtres, de photos, d'anecdotes ainsi que de parallèles historiques

Par exemple, mon arrière-arrière-grand-père, François Fournier est né en 1827 (deux mois après la mort de Beethoven) pendant la restauration sous le règne de Charles X (frère de Louis XVI), de George IV en Angleterre (François Fournier avait 10 ans quand Victoria est devenue reine), de l'empereur Nicolas Ier de Russie, et du (6ème) président John Quincy Adams des Etats Unis. Ca me fait tout drôle quand même...
Ses parents sont aussi sur l'arbre mais il n'y a pas encore les infos sur les dates

Bon, si les petits doivent refaire l'exercice, il leur faudra une très grande feuille, sachant qu'ils sont la 8ème génération identifiée de mon côté ;-)

vendredi 25 octobre 2013

Une bordelaise à Paris

Ma soeur est montée passer un grand week-end ici avant de redescendre avec sa petite-fille
J'ai réussi à lui dégager un lit



mais pas vraiment une chambre :-(


Nos projets de sorties ont été quelque peu chamboulés mais nous n'avons pas eu le temps de nous ennuyer malgré tout...
Nous voulions visiter la tour Paris 13, tout un immeuble livré à des virtuoses du street art venus du monde entier, avant sa démolition à la fin du mois mais, vue la longueur de la queue, nous y avons renoncé et devrons nous contenter de sa visite virtuelle 




Si affinité, lire ici le décryptage de Télérama Sortir. La tour se déclinera aussi en docu TV en 2014 

Du coup, nous sommes allées à la BNF toute proche, où l'on peut voir actuellement "graphisme contemporain et patrimoine(s)". Une trentaine de graphistes exposent leurs travaux réalisés pour des institutions depuis les années 2000




ainsi qu'"Asterix à la BNF !" qui a rappelé de bons souvenirs à J qui nous accompagnait ce matin là... J'ai conservé les albums des enfants à la maison, des bons crus signés Goscinny et Uderzo




Ca met en appétit la potion magique... Après quelques hésitations sur notre destination, une petite panne de métro et un endroit visé complet, nous avons atterri chez Bagel Tom sur le coup de 15H, pas très spécialité locale mais absolument délicieux...

Retour à pied à la maison après un stop au BHV et chez Berthillon d'où nous sommes reparties avec une nouveauté, le sorbet mojito, carrément mortel ;-)

Après être allées au cimetière de Bagneux dimanche, nous avons fait une belle promenade dans le Marais, l'occasion pour ma soeur de découvrir quelques petits coins qu'elle ne connaissait pas encore


Nous en avons profité pour goûter quelques pots à la chambre aux confitures, dont nous n'avions entendu que du bien à l'émission on va déguster ainsi que sur Télérama Sortir, et nous n'en sommes pas reparties les mains vides ;-)

Comme la marche à pied ça creuse aussi, nous avons fait une pause chez Blend où nous avons savouré un délicieux burger au boeuf, toujours pas très local tout ça, mais la viande provient de chez Yves-Marie Le Bourdonnec quand même, la référence en matière de boucherie... Une très bonne adresse dans le genre et j'y retournerai !

Enfin, nous avons testé le café des chats. Le lieu est cosy, les serveurs gentils mais un brin débordés, les chats (tous très jeunes) sont adorables mais nous n'avons pas été emballées par notre tarte salée à peine tiède ni la salade, pas très fraîche et sans sauce, qui l'accompagnait...




Et puis, pour la ronronthérapie, j'ai ce qu'il faut à domicile :-)


jeudi 17 octobre 2013

Dans ma rue

D'une manière générale, je trouve qu'il y a trop de murs nus dans ma rue, mais voilà une belle surprise depuis quelques jours



Je trouve aussi qu'elle manque d'animation le plus souvent, ce n'était pas vraiment le cas le dimanche 6 octobre...



J'ai sans doute raté une bonne occasion de faire le vide chez moi ;-)

dimanche 13 octobre 2013

Paris villages

Ayant eu à faire dans le 12ème la semaine dernière, j'en ai profité pour découvrir des petits coins cachés sur lesquels Télérama Sortir avait publié un article fin août et que je ne connaissais pas encore...
Au numéro 83 de la rue de Reuilly, bienvenue dans l'impasse Mousset ! Un alignement d'ateliers d'artisans reconvertis en habitations, avec des crépis peints ou égayés de plantes grimpantes et tout au fond, un ancien hangar avec sa charpente en bois abrite un court de tennis



A quelques pas, au numéro 67, se trouve la cour d'Alsace-Lorraine, une autre allée sans issue mais non sans charme avec ses réverbères suspendus et ses fabriques de meubles réhabilitées en lofts



Un peu plus loin, entre les rues de Lyon et de Bercy, la rue Crémieux est une cité ouvrière datant du milieu du XIXème siècle. Sur moins de 150 mètres, c'est un chapelet de 35 pavillons bâtis sur trois étages, aux murs peints de couleurs vives et joliment décorés

 

J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette artère si singulière et si calme juste derrière l'effervescente gare de Lyon