Garder ou jeter ?

Telle est l'éternelle question que je me pose à chaque fois que j'essaye de faire du vide et c'est toujours difficile, je dois tenir cela de maman... 

Après avoir lessivé les toilettes, la cuisine et la salle de bain l'été dernier, nous avons profité de l'heure qui nous était rendue dimanche dernier pour nous attaquer à l'entrée qui avait bien besoin d'un rafraîchissement !
Dans la foulée, et pensant alléger son déplacement, j'ai entrepris de vider les tiroirs de la commode qui réside en ce lieu (la dernière fois devait remonter à une douzaine d'années)
C'est ainsi que j'ai jeté une bonne pile de relevés bancaires. Beaucoup étaient encore sous enveloppes fermées, j'ai brassé tellement de paperasse pendant mes années boulot que j'ai toujours été nulle avec mes propres documents...

Mais j'ai aussi trouvé quelques trésors bien enfouis, parmi lesquels :
Le mode d'emploi du Minitel qui a définitivement disparu de la circulation cette année (je pense avoir rendu le mien à France Telecom dès 2000, j'aurais peut-être dû le garder pour mon musée du XXème siècle), c'était quand même une belle avancée technologique  qui permettait déjà de chatter...
Un code postal de 1972, je garde car je ne pense pas qu'il ait changé depuis et ça peut toujours servir, quoi que...
Le menu de fiançailles d'E et JP en janvier 1974 et le faire-part de la naissance de mon premier neveu, je garde tout cela, bien sûr
2 billets de 5 francs (1943-1947), j'ignore d'où je les tiens et je me demandais si ce n'était pas des faux car je ne les ai jamais connus, mais il semblerait que non et même qu'ils aient une certaine valeur, mes héritiers en tireront peut-être un bon profit ;-)

Des chéquiers en francs, bientôt 11 ans plus tard, je devrais les détruire sans hésiter
Une carte de voeux 1991 d'Europ Assistance, ironie du sort, fin avril de la même année, j'étais licenciée. Rétrospectivement, ce fût carrément une bonne chose pour l'évolution de ma vie professionnelle.... Je garde ou je jette ? 
Des foulards en soie peints par les enfants dans un élan de création artistique au Club Med en 1988, les bords ne sont toujours pas ourlés mais la question ne se pose pas 

Des bijoux fantaisie en pagaille, mes petites-filles seront peut-être contentes de jouer avec dans quelques temps...
Des blocs de post-it collectors : NSM, encore sous l'emballage (cadeau de mon beau-frère qui doit dater d'un certain temps), Europ Assistance (décidemment), coupe du monde France 98, je ne sais même pas si je vais oser m'en servir
Un briquet Zippo et son flacon d'essence, je voulais le jeter, L me dit "non, garde le car il doit avoir de la valeur", moi "alors mets de l'essence dedans" lui "non, ça pue trop quand on l'allume" :-( 
je garde pour les collectionneurs...

Ex super woman

Non, mon blog n'est pas mort après avoir vu Venise, c'est juste que je n'ai pas vu le jour depuis mon retour, donc pas fait grand chose de folichon.  Déjà, les posts sur cette escapade vénitienne m'ont pris pas mal de temps.
D'autre part, j'ai repris du service chez mon ex-employeur, à raison de 2 jours par semaine depuis le début du mois, pour faire la compta qui était vraiment à la bourre, plus quelques rendez-vous médicaux et du tri dans les placards afin de faire de la place à mes prochains hôtes, alors, plus moyen de retraiter en paix ;-)
Bonjour le réveil qui sonne aux aurores (vers 7H30), les dîners très tardifs, les programmes en différé, la pile de linge à repasser qui ne fait que grimper, le lave vaisselle pas vidé et la vaisselle sale qui s'entasse dans l'évier, j'avais un peu oublié tous les désagréments de la vie active...
Je me demande comment je m'en sortais quand j'étais seule avec deux enfants, deux chats, un boulot à plein temps et que j'arrivais malgré tout à faire du sport, le ménage, de la cuisine, de la pâtisserie et être au rendez-vous de "la dernière séance"...
C'est clair, je ne suis plus celle que j'étais :-(

A signaler toutefois deux sorties : un super concert (gratuit) de Sandra Nkaké à l'espace SFR
Belle voix et présence scénique exceptionnelle, cette chanteuse, dont j'avais déjà beaucoup aimé le premier album, a été consacrée "révélation" aux Victoires du Jazz 2012

et une pièce de théâtre, qui nous a peu emballés mais je ne vais pas me plaindre car nous étions invités par Télérama (qui fait une critique plutôt gentille...)

On s'arrache de Venise...

C'est bien beau Venise, mais, deux semaines après mon retour je trie, jette et sélectionne toujours mes photos, potasse encore mes notes et mon guide touristique. Pour le coup, j'en ai largement profité :-)
Il est temps de passer à autre chose avant d'y retourner pour succomber encore à sa séduction car la Sérénissime n'a pas fini de nous dévoiler ses trésors...
En complément des quelques 80 photos déjà publiées, et pour clore ce chapitre en images, je vous propose un petit diaporama qui vous évitera une cinquantaine de clics et remplacera (peut-être pas avantageusement) les cartes postales que je ne vous ai pas envoyées ;-)

Sous le charme de la Sérénissime (suite)

Parmi les 455 ponts que compte la Sérénissime, j'ai oublié de citer les célébrissimes pont des Soupirs (auquel on accède par le Palais des Doges) et pont du Rialto que nous avons traversé bon nombre de fois...

Moins intéressé par les autres visites que je voulais faire, L a préféré m'attendre dehors en contemplant la ville et les bateaux. Ici, il y en a pour tous les goûts :-)

C'est donc en solo, que j'ai découvert La Fenice, un temple de l'art lyrique, également la bien-nommée puisqu'elle a ressuscité à deux reprises de ses cendres, la dernière inauguration ayant eu lieu en novembre 2003, quelques mois après notre premier séjour

le palais Mocenigo du XVIIè avec ses lustres en verre de Murano, son mobilier et ses tentures d'époque. Il s'y tenait une belle expo sur les robes haute couture portées par des actrices lors de la Mostra

la magnifique basilique Santa Maria dei Frari, chef d'oeuvre du gothique vénitien, qui abrite parmi les meilleures oeuvres d'art que Venise ait produites ainsi que les tombeaux de plusieurs doges et celui de Titien

l'église San Sebastiano, qui renferme des peintures de Véronèse, une oeuvre qui valut à l'artiste d'être enterré ici même

la Ca' Rezzonico, aujourd'hui un musée consacré au XVIIIe siècle à Venise, luxueux palais rempli de meubles et de peintures, qui donne un magnifique aperçu du faste vénitien de l'époque

la basilique Santi Giovanni e Paolo, ou San Zanipolo, pour les vénitiens
De style gothique, elle est l'un des plus grands édifices chrétiens du monde. Plus de 25 doges y reposent dans leurs tombeaux remarquablement sculptés 

et enfin, le Palazzo Pesaro degli Orfei, splendide palais gothique dans lequel un andalou, Mariano Fortuny y Madrazo, s'établit en 1888. Il y crée une fameuse lampe ainsi que toute une gamme de velours plissés et de vêtements en soie qui influencèrent profondément la mode au début du XXè siècle. Le site est magnifique mais j'ai été un peu déçue par le peu de tissus et lampes présentés...

Avis aux amateurs de lampes Fortuny, vous en trouverez de superbes chez des amis antiquaires à Paris...

Sous le charme de la Sérénissime

Une semaine plus tard, bien occupée par ailleurs et ne sachant pas trop par quel bout continuer, revenons à Venise, car je suis loin d'en avoir terminé sur ce séjour et mes 560 photos (j'en ai quand même jeté un certain nombre depuis)...
C'est une ville tellement différente, intemporelle avec ses vieux palais (dont la plupart auraient bien besoin d'une restauration), ses 177 canaux et 455 ponts mais pas une voiture, ça change tout !

Ici, les seuls moyens de locomotion sont la navigation et la marche à pied.
Alors toute la vie de la cité lagunaire passe par l'eau : les particuliers, le réseau de transport en commun au moyen du vaporetto, les taxis, la police, les ambulances, le ramassage des ordures, UPS, les sportifs, les marchands de 4 saisons, etc... ainsi que les touristes, les mariages et les enterrements (le cimetière de Venise est situé sur une île en dehors de la cité) dans les célèbres gondoles (environ 400 aujourd'hui)

 

La Sérénissime offre à ses visiteurs un nombre impressionnant d'églises (plus de 80), de musées et de palais, difficile de la découvrir en quelques jours alors il faut faire des choix...
Lors de notre premier séjour, nous avions visité le Palais des Doges et la Gallerie dell'Accademia entre autres, ainsi que les îles de Murano et Burano.

Et cette fois-ci :
la Basilique Saint-Marc, à laquelle nous avons eu quelques difficultés à accéder en raison de la marée haute sur la Place Saint-Marc

l'église Santo Stefano
la galerie Giorgio Franchetti située dans l'un des plus beaux palais de la ville, pour ne pas dire le plus beau, la Ca' d'Oro

les basiliques Santa Maria della Salute

et San Giorgio Maggiore dont le haut du campanile offre une vue fabuleuse sur la lagune

Nous avons fait de longues balades à pied et en vaporetto

et sommes passés devant l'un des plus anciens ateliers de construction et de réparation de gondoles qui sont toujours fabriquées suivant une tradition antienne

A suivre...